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« Elle est tout à la fois : mime, comédienne, musicienne et poétesse. Autour d’elle, silencieux, les petits et les grands écoutent sans jamais se lasser ». Luc Balbont, Voix du Nord

 

« Le conte est bon. Une respiration se crée, loin du boucan et des grosses machines. C’est simple et d’utilité publique. Merci madame ». Frédéric Pages, Le Canard Enchainé.

 

« Les mots  se transforment comme par magie en fresques oniriques. De rebondissements en commentaires coquins, on s’instruit « mine de rien, l’air de tout». Figaroscope

 

« Près de deux heures de rêve éveillé, guidé par la voix de cette artiste aux mille talents... Tantôt immobile, tantôt dansant, elle chante aussi pour servir son histoire. On finit par se surprendre à la regarder bouche bée, et en jetant un coup d’oeil dans la salle, on s’aperçoit que la magie opère sur tout le public. A la fin, on n’a qu’une idée en bête : qu’elle recommence ». Dernières Nouvelles d’Alsace

 Cette histoire fut créée en résidence, en Régions Aquitaine et Ile de France en 1998. 

Si elle revient aujourd’hui, c’est que sa force s’impose pour notre monde actuel. Elle est une vision pour demain qui propose une réelle voie face aux impasses de notre monde d’aujourd’hui : si nous unissions nos rêves et que chacun soit conscient qu’il compte, nous ferions advenir un avenir sain pour notre planète et ses habitants. 

Le récit a sa propre légende : on raconte que son auteur était un rabbin qui s’endormit dans une synagogue et la reçut en rêve… On appelle « Contes de Couronne » ces contes symboliques reçus par inspiration. 

L’histoire m’a été offerte par autre conteur car sa beauté m’avait bouleversée et il ne la disait plus. 

Je l’ai retravaillée pour rendre sa symbolique accessible à un public universel, afin que chacun, tout comme je l’avais été, se sente touché par cette « Colombe » et reparte avec « la sienne ». L’arc en ciel y amène sa délicate élévation. 

 Travaillant depuis longtemps sur les grands textes de l’Inde, j’ai un jour rencontré ce court mythe et en suis tombée amoureuse. L’histoire de ce bébé qui détruit les démons est délicieuse. L’énergie qui s’en dégage donne envie d’aimer, de partager, de s’ouvrir. Bref, l’amour de Krishna est contagieux ! 

J’affectionne particulièrement les sujets à la fois hilarants et profonds. Ce fut donc une trouvaille enthousiasmante. 

J’ai travaillé ce récit en résidence, en collaboration avec une danseuse. Il en reste quelque chose d’alerte, même dans la version où je conte assise. 

Plus tard, j’ai découvert l’interprétation sérieuse du mythe en tant que yoga de l’amour divin. 

Depuis, je joue avec les deux dimensions, alternant la joie et l’espièglerie enfantines avec de courts instants où se dévoilent des clés de compréhension. Ainsi, chacun saisit que sous couvert de plaisanterie, se cache un sens bien plus profond et riche. 

Tout cela reste très accessible, si bien qu’adultes et enfants aiment ce mythe. En Inde, certains passages sont racontés aux petits enfants et d’autres aux chercheurs de sagesse. Cette universalité est gage de sa puissance et de sa beauté. 

Catherine Zarcate 

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